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A la une, INSIDE MOMA, Master 2 Media Communication

[DANS L’ŒIL DE L’ETUDIANT #4] : Reprendre ses études après une année de césure

Posté le : 13 février 2018 à 9 h 05 min   /   par   /   comments (2)

Prendre une année de césure est de plus en plus courant. Qu’il s’agisse d’une année en entreprise, d’une année passée à voyager en Australie (appelée année sabbatique) ou d’une année passée à travailler en dehors du secteur étudié, une question revient souvent : est-il difficile de ne pas décrocher ?

Il est en effet important de préparer son retour aux études … avant même de partir. Plusieurs étapes sont donc nécessaires :

1. Se renseigner sur les conditions d’admission des formations que vous souhaitez intégrer. En effet, certaines formations refusent les entretiens à distance et d’autres mettent en place des sessions d’épreuves écrites.

2. Préparer les dossiers à l’avance, notamment les documents nécessaires (relevés de notes, diplômes, lettres de recommandations, scan de vos papiers d’identité…). Cela vous évitera les démarches compliquées pour vous les procurer une fois à l’autre bout du monde.

3. Se tenir au courant des actualités concernant le secteur visé. Par exemple, lorsque vous souhaitez intégrer un master en communication après votre année de césure, il est fortement conseillé de régulièrement lire les actualités et des articles scientifiques concernant la communication. Si vous effectuez votre année de césure en France, n’hésitez pas à vous rendre aux portes ouvertes et événements organisés par l’établissement visé afin de rester en contact avec le milieu étudiant.

Il est important de souligner qu’une année de césure n’est pas une année de perdue. Elle permet de prendre du recul sur son orientation et d’acquérir des expériences professionnelles et personnelles à mettre en avant sur son CV.

 

L’expérience personnelle de Zelda

Après une licence en gestion d’entreprise et un Master 1 en Marketing et Vente, j’ai pris la décision d’effectuer une année de césure en tant qu’au pair aux Etats-Unis. Je savais que j’allais postuler au Master 2 Médias et Communication à mon retour en France.

Le pari était assez risqué puisque, à priori, s’occuper d’enfants en bas âges n’a rien avoir avec le secteur du marketing et de la communication. Soit. Mais ces 13 mois passés sur le continent américain ont, de loin, été les plus enrichissants de ma vie. Personnellement et professionnellement. Personnellement puisque l’on apprend beaucoup sur soi lorsque l’on est loin de notre famille et de nos amis.

De plus, l’enrichissement culturel est immense : le fait de vivre dans une famille américano-chinoise permet de prendre du recul sur la culture européenne et de gagner en ouverture d’esprit. Ceci est d’autant plus accentué lorsque les amis rencontrés sont également issus d’autres continents (Amérique du Sud, Afrique et Asie).

 

Mais alors, pourquoi être au pair un an a été enrichissant professionnellement ?

Tout simplement parce que les Etats-Unis font tout différemment. Au delà du fait d’être un pays ultra connecté dans lequel les médias ont une grande influence, j’ai été particulièrement étonnée par leurs pratiques en communication. On a tous l’image des Etats-Unis comme précurseurs et en avance sur tout… mais finalement, la plupart de leurs spots publicitaires sont très ringards et peu travaillés. Exception faite pour les publicités à plusieurs millions de dollars diffusées lors du Super Bowl ou autres occasions de ce genre. Au quotidien, une publicité pour un hamburger ne sera rien d’autre qu’un gros zoom sur les différentes couches de sandwichs, sans aucun argumentaire et sans aucune trame. Ils vont droit au but. Même logique pour les packagings tous très simples et sobres.

 

Quel est ton avis concernant cette approche différente de la publicité ?

En tant que Française, et après concertation avec mes amis européens, les publicités ne nous donnaient absolument pas envie. Pire, elles nous freinaient dans nos achats. De plus, l’award de la pire pratique publicitaire des Etats-Unis est selon moi attribué …. aux hommes sandwich et mascottes croisés à tous les coins de rues (vous savez, ces hommes et femmes déguisés et dansant sur le trottoir en tenant une flèche publicitaire pour indiquer qu’un Subway se trouve à droite au prochain feu).

Ainsi, cette année m’a permis d’améliorer nettement mon anglais, d’acquérir une connaissance du marché américain et de comprendre les différences en terme de pratiques en communication. Finalement, chaque continent et plus précisément chaque pays à ses habitudes de consommation et ses facteurs d’influence-achat. J’ai donc compris qu’il était important de réellement adapter ses publicités et son discours à la nationalité de la cible.

[Article rédigé par Zelda Bretin-Regnier]

Commentaires (2)

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Commentaire
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  • 19 février 2018 à 19 h 35 min Nombret

    Félicitations pour ton article

    Reply
    • 20 février 2018 à 15 h 54 min Arnaud Maes

      Merci

      Reply