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JONATHAN BEST RUGBYMAN PROFESSIONNEL MAIS PAS SEULEMENT…

Posté le : 10 janvier 2019 à 15 h 21 min   /   par   /   comments (0)

Nous avons pu découvrir lors d’une interview le capitaine de l’AS Béziers Hérault et international Algérien de rugby à XV, Jonathan Best. 

On pourrait croire que le quotidien de notre joueur digital se résume à chausser les crampons, mais en réalité il en est tout autre… Nous vous laissons découvrir très attentivement ce qui l’en est grâce à son interview.

Peux-tu te présenter ? Qui es-tu ?

Jonathan Best, rugbyman professionnel depuis l’année 2005. Actuellement, je suis troisième ligne du coté de Béziers, au club de rugby de deuxième division. J’ai joué pendant une quinzaine d’année du coté de Grenoble. 

Parallèlement à ta carrière de joueur professionnel, tu exerces d’autres activités professionnelles, peux-tu nous en parler ?

Effectivement, j’ai plusieurs activités. La première, c’est le média que j’ai créé du côté de Grenoble, “Le Sport Dauphinois”. C’est un peu l’équivalent de ce que fait l’équipe au plan national sauf que nous on le fait au plan local. On fait de la radio, de la télévision, on a également un site internet d’actualités sur les clubs et les sportifs locaux. 

Et deuxièmement depuis l’année dernière, je suis intervenant dans une école à Montpellier pour transmettre aux étudiants un petit peu ce que j’ai pu apprendre, puis préparer aussi et surtout ma reconversion de rugbyman puisque je suis plus près de la fin que du début (sourire).

Avant de parler de ta reconversion, nous voudrions savoir comment arrives-tu à jongler entre ses différentes activités ? 

Depuis que je suis à Béziers c’est un peu plus compliqué pour gérer ma société mais mon associé s’en occupe. Pour ce qui est des cours, c’est juste une question d’organisation. 

Même si on est joueur professionnel on a pas mal de temps libre, pas mal de temps de repos. Dans mon cas ce n’est pas considéré comme du temps de repos, puisque je fais d’autres choses à côté. J’ai toujours essayé d’avoir quelque chose en dehors du rugby pour ne pas me lasser. Et puis je trouve intéressant de partager des expériences et des connaissances avec les étudiants.  Ça me permet également de rester un peu lucide sur mon métier, de me dire que c’est un métier précaire : ça peut s’arrêter du jour au lendemain, il faut donc préparer ce qui va se passer ensuite et puis garder un pied dans la réalité. 

Comment envisages-tu ta reconversion de sportif ? 

C’est difficile à dire même si les choses avancent vite. En plus de mes deux activités professionnelles, en dehors du rugby, j’ai aussi passé un master 2 en économie du sport. Je ne sais pas si je travaillerai toujours dans le milieu du sport, ce qui est sûr c’est que je suis un passionné de sport depuis que je suis tout petit donc forcément c’est ce qui m’anime. En tout cas, j’essaie de m’ouvrir pas mal de portes pendant ma carrière tout en utilisant un peu les réseaux pour me faire connaitre que ce soit entant que sportif ou en tant que personnalité.

Je pense que les choses vont se décanter quand les gens seront que je ne suis plus joueur de rugby et il y aura peut-être des choses qui vont s’ouvrir à ce moment-là. 

 

Pour finir, quel(s) conseil(s) donnerais-tu à un jeune joueur de rugby ? 

Ce qui est difficile c’est de ne pas passer pour un “vieux con” en disant il faut faire ci, ça… La chose importante, je pense, c’est d’avoir autres choses en dehors du rugby. Ça peut aller très vite dans le sport, surtout les sports de contact qui  engendrent des blessures graves et qui peuvent s’arrêter du jour au lendemain. 

Sinon c’est d’être passionné par son sport mais surtout d’être passionné par tout l’environnement qui gravite autour des sportifs, parce qu’aujourd’hui, c’est un grand mot, mais on reste des modèles pour les gens et ça peut nous apporter pas mal de choses. 

Et aussi de ne pas occulter la partie formation.  C’est difficile à faire quand on débute dans le rugby professionnel de penser à ça mais c’est important, ça permet d’anticiper la suite. Quand on arrive au stade, on pense qu’au rugby et quand on part oIl faut d’autres activités et c’est aussi un bon équilibre.

Camille Sarcy

Découvrez en plus sur Jonathan Best avec sa vidéo fast&curious ici.

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