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On a discuté avec Rémi Fructus, entrepreneur et expert en webmarketing sportif

photo de rémi fructus
Posté le : 8 novembre 2017 à 15 h 19 min   /   par   /   comments (0)

CEO de la startup Olaaa Sports et expert en webmarketing, Rémi Fructus est sans doute la personne plus inspirante que vous allez rencontrer aujourd’hui. Discussion.

 

Expert en webmarketing : ton rôle est d’accompagner les startups du milieu du sport dans leur stratégie digitale, c’est ça ?

Oui mon rôle est d’accompagner les entreprises, clubs, associations, sportifs et marques du secteur du sport dans leur stratégie digitale. Nous travaillons sur l’identification d’objectifs clairs et nous mettons en place la meilleure stratégie web pour arriver à ses objectifs. Ça peut aller de l’acquisition d’emails à la réalisation de chiffre d’affaires, ou l’augmentation du nombre de followers sur Twitter.

 

Parle nous de Olaaa Sports, ta startup de média sportif. Pourquoi l’avoir créée ?

J’ai créé il y a quelques années le blog Montpelliersports.fr. J’étais donc ce qu’on appelait un blogueur (un influenceur) sur le sport montpelliérain. J’ai décidé d’ouvrir mon site à d’autres rédacteurs et nous avons créé le site OlaaaSports.com. C’est un média où tous les futurs journalistes sportifs peuvent s’entrainer à rédiger dans un environnement réel. Aujourd’hui nous sommes plus de 170 « journalistes ».

 

Comme tu es un expert, quelles sont les spécificités du secteur sportif par rapport aux autres domaines ?

L’économie du sport est une jeune économie. Il y a tout d’abord un déficit de connaissance sur les leviers d’action du webmarketing. Nous en sommes au début de l’utilisation, par exemple dans les clubs, d’une réelle stratégie d’acquisition « marketing ». Très peu de clubs proposent de se connecter à leur site pour accéder à un espace client, où il est possible de retrouver toutes mes places achetées etc. Il y a du boulot ! Dans ce cadre, j’accompagne Comiti, une startup proposant un logiciel de gestion d’association sportive et qui est également une agence de marketing sportif à Montpellier.

 

Du coup, quels conseils donnerais-tu aux étudiants et/ou jeunes diplômés qui s’apprêtent à se lancer dans ce milieu ?

L’économie du sport est une économie à la fois « passionnante » et « professionnelle ». Mais la passion ne suffit plus : il faut se former à comprendre cette économie et ne pas tomber dans la fan attitude permanente. Alors de la passion évidemment mais surtout du professionnalisme.

 

Une personne qui t’a aidé ou inspiré par son professionnalisme, et que tu as envie de saluer maintenant ?

J’ai eu la chance de rencontrer à plusieurs reprises Laurent Vidal (champion de triathlon). Il avait un temps d’avance sur son sport et sur le marketing du sport, ça c’est sûr. C’était ce qu’on aurait pu appeler un entrepreneur complet. Sa disparition m’a beaucoup touché…

 

Des startups comme Sportihome, Playeur ou encore TrainMe surfent sur la vague du collaboratif. Le « modèle collaboratif » adapté au sport, ça t’inspires quoi ?

Le web est collaboratif, il ne faut jamais l’oublier. L’origine du web est le partage d’informations, la mutualisation des ressources et des connaissances. Dans d’autres secteurs que le sport, la sharing economy a répondu à des besoins existants. Donc, s’il y a un besoin en logement sportif ou coach sportif, alors l’économie collaborative doit y répondre.

 

D’ailleurs, tu comptes aussi développer la startup « collaborative » SportyMap que tu as récemment acquise. Quels sont tes objectifs ?

Mon ambition est de développer SportyMap dans un modèle différent de celui d’un modèle startup. Pour le moment, je ne dévoile pas trop mes objectifs, mais dès que tout est en place, on se refait une interview !

 

On parle beaucoup de « Fan Experience » de nos jours. Quels sont selon toi les axes d’améliorations possibles de cette Fan Experience lors d’un événement sportif ?

 L’événement sportif est certainement ce qui fait du secteur sportif un secteur très différent des autres… sauf celui du spectacle. La Fan Experience passe par le lieu, par le stade. Par exemple, j’ai fait Murrayfield lors d’une finale de H Cup (Rugby) : la Fan Experience était magnifique. Pourtant, le stade n’était pas « connecté » mais c’est un lieu à souvenir, un lieu à expérience, un monument !

 

Une marque de sport (textile ou équipement) qui a attiré ton attention dans sa manière de communiquer ?

Je vais faire mon chauvin, mais si vous ne connaissez pas Sam de la marque Majestee, vous devez le rencontrer. J’aime beaucoup la communication de la marque (avec des moyens limités) sur la simplicité, l’enfance, l’accessibilité etc.

Voici une de leurs dernières campagnes vidéo : cliquez ici.

 

Dernière question : Foot ou Rugby ?

 Je dirais l’OM et le XV de France, je ne choisirai pas !

 

Pour en savoir plus sur Rémi :

 

 

 

Entretien réalisé et retranscrit par Benoît Bornand :

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