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[LA NEWS DE LA SEMAINE #13] Le plagiat sur les réseaux sociaux, ça existe !

Posté le : 25 juillet 2018 à 20 h 27 min   /   par   /   comments (0)

Facebook, Twitter, Instagram… Le plagiat est bien présent

« Plagiat n. m. : Acte de quelqu’un qui, dans le domaine artistique ou littéraire, donne pour sien ce qu’il a pris à l’œuvre d’un autre. » Larousse

Le plagiat peut se trouver de partout : musique, cinéma, littérature, création visuelle (peinture, édition…).  Il se retrouve désormais sur les réseaux sociaux, pour n’importe quel contenu.

Sur Internet, il suffit de quelques clics pour s’approprier un contenu qui n’est pas le sien et le diffuser en son nom. On retrouve par exemple de plus en plus de vidéos amateurs publiées par leurs auteurs et récupérées ensuite par des marques sans en mentionner l’auteur. Certaines marques vont même encore plus loin en republiant les contenus sans mentionner l’auteur et en y ajoutant leur logo.

D’après l’article L335-3 du Code de la Propriété Intellectuelle, « toute reproduction, représentation ou diffusion, par quelque moyen que ce soit, d’une œuvre de l’esprit en violation des droits de l’auteur, tels qu’ils sont définis et réglementés par la loi ».

Le plagiat est prédominant sur les réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter. Les utilisateurs peuvent reprendre le contenu souvent divertissant (blagues, vidéos insolites, etc.), d’un utilisateur et le partager en son nom.

 

Le plagiat : la facilité pour générer des bénéfices

L’exploitation d’un contenu plagié dépasse désormais le simple « vol » entre utilisateurs. Des organisations en profitent également et génère des revenus par ce biais.

Sylvain Szewczyk, vidéaste sur Youtube, a révélé que le plagiat sur les réseaux sociaux existait bel et bien. Après quelques jours de recherches, il est parvenu à s’infiltrer dans un « réseau de plagiat » comme il l’appelle.

Une agence de communication digitale parisienne a fait du plagiat un de ses fonds de commerce. Leur principe est simple : ils profitent de la création de comptes d’influenceurs fictifs sur Instagram et Twitter qui génèrent un nombre conséquent d’abonnés (de 30 000 à 500 000 abonnés). Pour faire évoluer ces nombres d’abonnés, ils exploitent des contenus issus d’utilisateurs lambdas, qui ne leur appartiennent pas (du plagiat, donc).

Des enseignes ont alors recours à leurs services pour booster leur notoriété sur les réseaux sociaux et augmenter l’engagement des internautes sur leurs comptes. Ces « boosts » passent par le biais de leurs comptes, en insérant la publicité de leurs clients (mise en avant d’un produit ou d’un service par exemple), par le biais des stories Instagram notamment.

Au-delà du plagiat, le problème est aussi celui de la rentabilité pour les annonceurs. En effet, gagner un certain nombre d’abonnés grâce à ce types de comptes ne fonctionne pas. L’engagement est très faible, puisque les « followers » ne sont pas attachés à ces influenceurs créés de toute pièce.

Mais trêve de bavardages… Nous vous invitons à visionner l’enquête captivante et avec une pointe d’humour de Sylvain ci-dessous. Elle nous en dit beaucoup sur le contexte actuel du contenu exploité par certaines marques et agences pour arriver à leurs fins.

[Article rédigé par Jihane Khadir]

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