Le "Black Friday" : des offres vraiment avantageuses pour tous ? - Master Marketing

Aujourd’hui vendredi 29 novembre a lieu le « Black Friday », ou « vendredi noir » en français.

Quelles sont les origines de cette journée dédiée à des rabais avantageux ?

Le “Black Friday” vient des Etats-Unis, où, depuis 1952, la période des achats de Noël commence le lendemain du repas de Thanksgiving (4ème jeudi de novembre).

Les commerçants ont dès lors proposé des remises pour attirer la clientèle. Ces ventes permettraient aux commerçants de ne pas être “dans le rouge”, synonyme de déficit. Mais plutôt de garder leurs comptes en noir, d’où le nom “Black Friday”.

Concrètement, à quoi ça sert ?

De nombreuses enseignes proposent d’énormes réductions. Les commerçants espèrent à ce moment-là faire les meilleures ventes de l’année. Les entreprises utilisent de nombreux moyens de communications. Cela peut être des mailings accrocheurs, des SMS proposant des pourcentages de remises incroyables ou encore des publicités sur les réseaux sociaux via des influenceurs.

Cette année, le Black Friday devrait générer 6 milliards de dépenses en France.

Une tradition qui met tout le monde d’accord ?

Si la majorité des Français apprécient ces offres, un mouvement vient contrebalancer l’engouement : le “Block Friday“.

Avec la montée des mouvements en faveur de la protection de l’environnement (Youth For Climate, Extinction Rebellion…), la consommation massive du Black Friday est vue par certains d’un mauvais œil.
En effet, des slogans fleurissent sur les réseaux sociaux : “l’abus de production nuit gravement à la planète”, “surconsommer tue” ou aussi “stoppons la grande braderie de la planète”. Le hashtag #BlockFriday accompagne souvent ces déclarations.

Plusieurs actions sont prévues, notamment à Paris mais aussi partout en France ce jour. Ces personnes souhaitent lutter contre les “achats compulsifs, symbole du capitalisme le plus néfaste”. “Dévorant notre monde, épuisant ses ressources naturelles, multipliant les écocides, exploitant les plus faibles, et creusant les inégalités sociales au nom du mythe de la croissance infinie” affirme un membre d’Extinction Rebellion.