LE SLOW CONTENT

Optimiser ses contenus de marque grâce au slow content

Le binge content, la surinformation ou encore l’infobésité, voilà quelques termes usuels qui ont fait leur place ces dernières années pour spécifier le revers de l’abondance informationnelle.

Nous ne pouvons que constater la standardisation, l’uniformisation, voire la monotonie de certains contenus, qui sont non-loin d’être délétère pour les enseignes.

Ces ruptures d’authenticité et d’originalité participent autant à faire perdre toute identité à une marque face à un flot continu, qu’à traduire une perte de repère pour les consommateurs.

Et si nous arrêtions de créer du contenu en masse ? Pour tenter d’accroître son référencement naturel sur des sujets déjà saturés au profit de contenus plus qualitatifs, optimisés et authentiques ?

L’équipe du Master 2 MMC vous propose de découvrir le slow content pour ralentir la cadence de votre production de contenus tout en gagnant en pertinence.

Le slow content, quésaco ?

Le slow content est un anglicisme désignant une pratique de content marketing. Son but est de produire des contenus qui ont fait l’objet de recherches plus approfondies pour transcender la masse des contenus publiés chaque jour par nombre de professionnels.

Ainsi, le slow content n’est pas indissociable du référencement naturel, il a vocation à se concentrer sur la qualité, plutôt que la quantité.

Cette qualité est imputable à la maîtrise de son sujet qui permet de produire des contenus plus originaux et construits, tout en allongeant la longueur du texte. Cela permet aisément de glisser davantage de mots-clés. Or, vous n’êtes pas sans savoir que les algorithmes de Google sont de plus en plus performants. Ils sont notamment capables de repérer et de valoriser des contenus qui ont été personnalisés et excédant les 600 mots.

Le slow content : de la maîtrise à l’originalité

Le slow content est une nouvelle perspective pour adapter sa stratégie de communication digitale. Si l’on devait l’associer à un adage, ce serait le fameux “il ne faut pas confondre vitesse et précipitation”.

Lorsqu’il s’agit d’établir une stratégie digitale, il est nécessaire de tenir compte de la ligne éditoriale. Cependant, la qualité d’un contenu est surtout fonction des perceptions de vos visiteurs. Idéalement, il faut orienter sa stratégie digitale en cohérence avec les valeurs de l’entreprise. En effet, les internautes étant de plus en plus volages, s’impliqueront davantage auprès de contenus ayant un style d’écrire et graphique qui sort de l’ordinaire.

Par ailleurs, aujourd’hui aller chercher une information sur internet est à la portée de tous. Afin d’avoir une réelle maîtrise de votre sujet, vous pouvez par exemple vous plonger dans quelques références académiques.

Le slow content : quelques règles d’or

Soigner l’expérience client sur votre site web
Déployer des formats de contenus innovants et créatifs (infographies, vidéos, carrousels).
Écrivez, écrivez et écrivez. “c’est en forgeant qu’on devient forgeron”.
Documenter vos contenus pour les rendre plus riches avec plus de consistance et de profondeur (articles académiques, livres, interview avec des personnes du métier, etc.)
Utilisez des mots-clés qui ne sont pas déjà saturés sur l’univers du web.
Rédigez des contenus plus longs (attention pas trop long non plus, entre 600 et 1000 mots)
Adaptez vos contenus aux cibles que vous souhaitez viser