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Rédaction web : comment avoir un bon score au test de lisibilité Flesch ?

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Posté le : 12 avril 2023 à 11 h 21 min   /   par   /   comments (0)

Pour alimenter votre blog, vous avez entrepris d’écrire les articles vous-même. Bien renseigné, vous avez soigneusement sélectionné les mots clés sur lesquels vous positionner pour le meilleur SEO possible. Mais avez-vous fait attention à votre score de lisibilité Flesch ?

Vous venez de compléter un article de 2000 mots à la sueur de votre front, seulement voilà, au moment de le rentrer sur WordPress, une petite pastille rouge apparaît pour vous indiquer que votre texte est trop difficile à lire !

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Capture d’écran des conseils donnés par WordPress pour améliorer la lisibilité d’un article

Rassurez vous, ce n’est aucunement dû au contenu de votre article. Le score Flesch est une simple estimation de la lisibilité de votre texte. Dans cet article, on vous dit comment obtenir le meilleur score possible en faisant quelques petites modifications !

Et si la syntaxe et la grammaire ne sont pas vos meilleures amies, pas de panique ! Nous allons reprendre toutes les bases pour que vous appliquiez nos conseils en toute sérénité.

 

Qu’est-ce que le test Flesch ?  

Le test Flesch est un test de lisibilité qui base son score sur deux variables : la longueur des phrases et le nombre de syllabes par mots. Le principe est le suivant : plus vos phrases et vos mots sont courts, plus ils sont (en théorie) faciles à lire.

Quel rapport avec le SEO ? Si Google n’a jamais confirmé utiliser les tests de lisibilité dans ses critères de référencement, il est indéniable qu’avoir un bon score booste les contenus.

Pourquoi est-ce important ? Si votre contenu est difficile à lire, cela signifie que les utilisateurs auront moins de chances de rester sur votre article. Ce qui se traduit par d’importants taux de rebond qui sont, au final, pénalisés par Google !

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C’est la raison pour laquelle Yoast prend en compte le test Flesch dans ses pistes d’amélioration lorsque vous rentrez un article sur WordPress. Car lorsque vous avez tout fait pour mettre en place une stratégie SEO gagnante, être pénalisé uniquement sur la forme de votre texte, c’est bien dommage ! Surtout quand il est très simple d’adopter les bonnes pratiques.

À quoi faut-il faire attention pour réussir le test Flesch ?

Le choix du vocabulaire

Le test Flesch sert à garantir la bonne compréhension de votre article. Il faut donc commencer par utiliser des mots qui sont faciles à comprendre. À tous ceux qui souhaiteraient rendre leur texte poétique : ce n’est malheureusement pas le lieu ! Préférez un vocabulaire simple, avec un lexique accessible à tous.

test_flesch_choix_vocabulaire

Et si vous écrivez pour un secteur spécialisé ? Alors oui, vous êtes bien obligés d’utiliser un vocabulaire technique. On remarque ainsi qu’en moyenne, le score Flesch est plus ou moins élevé selon les secteurs. Mais sachez que quel que soit le sujet de votre article, vous pouvez toujours faire un effort de simplification. Ce qui est toujours important, c’est de bien expliquer le contexte, soigner la structure des phrases et hiérarchiser les informations comme il se doit.

 

La longueur des phrases

La règle est très simple : vos phrases ne doivent pas faire plus de 20 mots ! C’est la règle la plus simple à comprendre, et pourtant c’est aussi la plus dure à appliquer.

Car quand on est peu sûr de soi, on a tendance à faire des phrases à rallonge. En faisant cela, on a l’impression que le message sera mieux transmis, mais c’est plutôt l’inverse !

Alors un conseil : relisez vous à voix haute. Si vous butez sur une phrase, c’est mauvais signe. Et dès que vous n’avez plus de souffle au milieu d’une phrase, coupez la !

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Pareil pour la taille des paragraphes ! Les gros pavés sont à absolument éviter. Idéalement, faites des paragraphes de trois ou quatre lignes. Cinq lignes grand maximum !

Pour raccourcir vos phrases, évitez toutes les formules du type « permettre de ». Utilisez directement le verbe d’action, qui sera beaucoup plus immédiat. Demandez vous si chaque mot est absolument nécessaire à votre phrase. Et s’il y a une façon beaucoup plus simple de formuler votre propos, vous savez ce qu’il vous reste à faire !

Mais si vous avez du mal à raccourcir vos phrases, contentez vous d’être en-dessous du taux de phrases de plus de 20 mots recommandé par Yoast qui est de 25%. En effet, le but n’est pas de rendre la lecture saccadée et monotone avec des phrases qui auraient toutes la même longueur.

Les mots de transition

Le pourcentage de mots de transition doit être de 30% minimum. Ajoutez-en donc toutes les 2 phrases environ. Et quand vous aurez l’impression d’en avoir assez, ajoutez en encore, et encore ! Bien sûr, le but n’est pas d’alourdir vos phrases mais de fluidifier leur enchaînement.

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Si vous ne savez pas lesquels utiliser, on vous donne ici un kit passe-partout. Soit l’équivalent d’un marteau et d’un tournevis dans une boîte à outil.

  • La cause : « En effet » ou, pour ne pas trop alourdir la phrase, tout simplement la commencer par « Car »
  • La conséquence : « Ainsi » ou « Alors »
  • L’opposition : « Mais » ou « Pourtant »
  • L’ajout : « De plus » s’il y a un lien logique ou « Par ailleurs » si le sujet change
  • L’exemple : « Par exemple » ou le plus soutenu « Notamment »

Toutes ces formules restent sobres et efficaces. Pas besoin de sortir les « Néanmoins » et « En outre » pour bien connecter vos phrases !

Et si vous ne savez pas exactement si vous voulez exprimer une opposition ou un ajout par exemple, c’est peut-être dû au fait que votre paragraphe est mal structuré. Le choix des mots de transition est la suite logique de la hiérarchisation de vos idées, alors n’hésitez pas à restructurer vos paragraphes si vous rencontrez des difficultés à cette étape.

La voie passive

Celle-là, c’est votre ennemi juré ! Apprendre à privilégier la voie active ne sert pas seulement pour la rédaction web, mais aussi pour d’autres domaines. Par exemple, cela vaut aussi pour la rédaction des communiqués de presse !

Pourquoi ? Tout simplement car la voie passive introduit une certaine forme de distance. Elle rend le texte moins vif et moins immersif.

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Mais qu’est-ce que la voie passive ? Elle consiste à attribuer l’action effectuée non pas au sujet, mais à son complément.

Par exemple, dans la phrase « L’application est téléchargée par des milliers d’utilisateurs », l’application n’effectue aucune action. Elle se contente d’exister pendant que les utilisateurs font l’action de la télécharger. Pour passer cette phrase à la voie active, il suffit de dire : « Plusieurs milliers d’utilisateurs téléchargent cette application. » Vous remarquez une différence dans l’impact de ces deux phrases ? La deuxième n’est-elle pas plus immédiate ?

Attention à ne pas confondre la voie passive avec le passé composé. Par exemple, la phrase « L’offre est toujours restée la même. » est au passé composé. Car le sujet qui accomplit l’action (celle de ne pas changer), c’est bien l’offre !

Une fois ces vilaines voies passives repérées, vous avez plusieurs manières de procéder pour les éliminer, à savoir :

  • Inverser le sujet et son complément

Par exemple : « Cet événement a été sponsorisé par la région. » devient «  La région a sponsorisé cet événement. »

  • Introduire un nouveau sujet

Cela vaut pour les formules impersonnelles. « Aucune date n’a encore été communiquée. » peut se transformer en « À ce jour, l’agence n’a pas encore communiqué de date. »

  • Enlever le verbe

Parfois, le verbe à la voie passive n’est pas absolument nécessaire à la phrase. Alors, si après avoir essayé d’inverser ou de changer les sujets, vous trouvez que votre phrase sonne un peu bizarre, vous pouvez tout simplement vous débarrasser du verbe qui vous gêne. Par exemple, « La gamme se renouvelle et son tarif est fixé à 20€ » peut devenir « La gamme se renouvelle, avec un tarif de 20€. »

Une ressource pour s’entraîner

Rien de tel qu’un exercice d’application ! Voici un extrait du premier jet d’un de nos articles de blog.

Aujourd’hui il devient quasiment impossible d’avoir accès à du contenu de qualité gratuitement ou sans publicité. Contenu publicitaire sur une vidéo Youtube, article, feed instagram… On parle ici de stratégie push. Cette stratégie est traduite par l’action d’une marque à pousser du contenu (push) sur ces produits et services. Ces contenus sont généralement poussés à des cibles très vagues mais elles ratent souvent leurs objectifs qui est d’intéresser un potentiel prospect par rapport à ses besoins. Un autre genre de marketing a donc été mis en place pour pallier ce problème : le Marketing Inbound.

Si vous voulez vous entraîner pour améliorer vos compétences en rédaction web, appliquez-y tous les conseils donnés dans cet article. Pour trouver la version finale corrigée et optimisée, c’est par ici. 

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