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Où auront lieu les épreuves de Surf aux JO de 2024 ?

Posté le : 18 mars 2019 à 13 h 17 min   /   par   /   comments (0)

Début mars le CIO (Comité International Olympique) a validé le choix des sports additionnels proposés par le COJO pour les JO de 2024. Mais il faudra attendre fin 2020, après les JO de Tokyo, pour savoir si le Surf, le Skate, l’Escalade et le Breakdance seront définitivement retenus pour Paris.

En attendant cette réponse définitive, plusieurs villes ont manifesté leur souhait d’accueillir les épreuves de Surf en 2024 : Royan, Lacanau, les Landes ou encore Paris.

 

Un des étudiants, de la #PromoMHB est actuellement en stage au Conseil Départemental des Landes sur la mission de la gestion de la candidature #WESURF2024. Antoine nous éclaire sur les points forts et les points faibles des différentes candidatures.

 

Lacanau veut ses JO de surf

Lacanau (Gironde) en partenariat avec Bordeaux Métropole, rêve d’être hôte pour cette épreuve.

La capitale Girondine du surf possède nombres d’atouts face à ses concurrents : la proximité avec Bordeaux, les infrastructures d’accueil et de transport et des vagues internationalement réputées.

De plus la ville est en train de se doter d’un bassin artificiel afin de parfaire son offre et son dossier.

Cette infrastructure permet de générer des vagues par tout temps sans dépendre de la météo. Le bassin permettra aux compétiteurs de s’entraîner toute l’année. Lacanau veut avoir “des vagues qui répondent à ses attentes en matière de formation”, explique le maire Laurent Peyrondet.

Avec ce nouvel équipement et son expérience (Lacanau accueille depuis bientôt 40 ans la plus ancienne compétition européenne du circuit professionnel), la ville entend bien devenir un centre européen du surf.

 

Une candidature commune Basco-Landaise

Le Département des Landes, la communauté de communes MACS, Hossegor, Capbreton, Seignosse et Biarritz ne font plus qu’un désormais et partagent le même rêve. Il n’y aura donc pas de guerre de voisinage, les communes ayant décidé de s’unir pour augmenter leurs chances sous l’entité #WESURF 2024.

Cette candidature offre un très beau terrain de jeux : plus de 30 kilomètres de plages, 15 spots mondialement connus, le tout dans un environnement 100% naturel adossés à un savoir-faire incontestable en matière d’organisation de grands évènements mondiaux. L’unique étape française du World Tour s’y déroule depuis plus de 30 ans et le dernier championnat du Monde ISA organisé en Europe s’est tenu en 2017 sur la Grande Plage de Biarritz.

 

Royan, et pourquoi pas ?

Le pays Royonnais (Charente-Maritime) s’est positionné pour accueillir la discipline.  La ville de Charente-maritime ne bénéficie pas d’une notoriété aussi importante que ses consoeurs de Nouvelle-Aquitaine.

Autre point noir : les conditions météorologiques. Les vagues sont appréciées des surfeurs pendant l’avant-saison et l’après-saison, mais pas pendant l’été. Pour remédier à ces problèmes, Royan souhaite débourser 5 millions d’euros pour mettre en place une piscine avec un système de vagues artificielles.

 

Surfer à Paris sera bientôt possible…

Avec un projet de vague artificielle, la capitale pourrait bien accueillir les épreuves.  La ville de Sevran en Seine-Saint-Denis pourrait accueillir en 2023 un immense parc de loisirs avec une piscine à vagues dotée de la technologie Wavegarden.

Si cette vague voit le jour, ce qui semble très bien parti, elle pourrait venir concurrencer Lacanau, les Landes et Royan dans la course à l’obtention de l’épreuve aux JO 2024.

 

Qui a le plus de chance d’accueillir le Surf ?

“Il faut d’abord voir comment cela va se passer à Tokyo”, confie Jean-Luc Arrassus, président de la Fédération Française de Surf.  “Le surf devra déjà faire ses preuves. Le concept de Slater (vague propulsée par un “train”) va aussi progresser, dans sept ans il sera peut-être rentable. Et puis, la Fédération internationale (ISA) campe sur sa position de surf en milieu naturel. Après, selon moi, l’hypothèse de voir l’épreuve sur des vagues artificielles est tout à fait crédible. Sevran pourra peut-être recevoir les JO, mais il faut être patient.»

Réponse en décembre 2020 lorsqu’une décision finale sera prise par la Commission exécutive du CIO.

 

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