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La coupe du monde féminine de Football 2019 : Montpellier ville hôte de l’événement

Posté le : 15 mai 2019 à 9 h 49 min   /   par   /   comments (0)

La 8ème édition de la coupe du monde féminine de Football se déroule cette année et pour la première fois en France du 7 Juin au 7 Juillet. C’est une étape importante pour les équipes car les trois meilleures de l’UEFA seront directement qualifiées pour les JO de Tokyo 2020.

Pour l’organisation de cette coupe, 9 villes hôtes ont été sélectionné : Paris, Lyon, Rennes, Nice, le Havre, Reims, Grenoble, Valenciennes et Montpellier.

Durant cette compétition, 24 équipes du monde entier s’affronteront pour le titre, répartis-en 6 groupes de 4 équipes pour les phases de poules. La France est dans le groupe A aux côtés de la Corée du Sud, de la Norvège et du Nigeria. Les tenantes du titre de l’édition 2015 sont les États-Unis. L’équipe de France elle, est 4èmeau classement FIFA, elle participe pour la première fois à la coupe du monde en 2003 et sa meilleure performance de cette compétition c’est les demies-finales.

Pour le match d’ouverture de la #FIFAWWC, la France affrontera la Corée du Sud au Parc des Princes à Paris. En revanche les demies-finales et la finale se joueront à Lyon au vu des résultats exceptionnels de l’équipe féminine de l’OL cette saison.

Les enjeux pour la ville de Montpellier

Montpellier est l’une des métropoles les plus engagées au niveau du sport féminin. Ces engagements proviennent d’actions fortes et symbolique mises en place par le passé. Il ne faut pas oublier que Louis Nicollin (président du MHSC de 1974 à 2017) a été le premier à rémunérer les joueuses féminines pour les encourager et promouvoir la professionnalisation du football féminin.

Aujourd’hui, « la ville compte plus de vingt équipes féminines tous sports confondus, qui jouent au haut niveau, donc on peut dire que Montpellier est la première ville sportive féminine de France » affirme Jean-Luc Meissonnier vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole, délégué aux sports et aux traditions sportives et maire de Baillargues.

Ce qui a porté ses fruits car depuis plusieurs saisons les équipes féminines de Montpellier font d’excellents résultats dans de nombreux sports, on peut noter notamment les équipes de Basket-Ball (BLMA), de rugby (MRC), ou encore de football (MHSC).

La ville de Montpellier a déjà accueilli de nombreux événements sportifs et est réputée pour ses infrastructures de qualités.

C’est donc une opportunité supplémentaire pour la ville, de mettre en avant ses qualités d’organisation ainsi que sa capacité à accueillir et animer des événements de cette envergure.

Montpellier organise 5 matchs de la coupe au Stade de la Mosson :

  • Le 10 Juin : Canada/ Cameroun
  • Le 13 Juin Afrique du Sud/ Allemagne
  • Le 17 Juin Australie/ Brésil
  • Le 20 Juin Cameroun/ Nouvelle-Zélande

Et le 25 Juin un huitième de finale qui opposera la première équipe du groupe C et la 3edu groupe A, B, ou F.

Une note spéciale pour les trois joueuses du Montpellier Hérault Sport Club Sakina Karchaoui, Marion Torrent et Valérie Gauvin sélectionnées par Corinne Diacre en équipe de France pour cette coupe du monde.

Les enjeux pour le Football Féminin

C’est l’occasion pour l’équipe de France d’ouvrir le compteur des titres internationaux.

Mais c’est surtout l’opportunité de créer la marque BleuE, c’est un virage économique important pour le football féminin français. En profitant de l’engouement autour des Bleus sacrés champions du monde l’été dernier, beaucoup d’espoir est placé dans l’équipe de France féminine pour se développer aussi dans ce secteur.

Pour la première fois les matchs seront diffusés sur la chaîne TF1, ce qui garantira une visibilité accrue. On peut espérer suite à une telle médiatisation l’apparition d’icônes du football féminin Français. Au même titre que Griezmann ou Mbappé, le football féminin pourrait avoir une ou plusieurs icônes que les marques et les diffuseurs mettront en avant pour promouvoir l’événement, et deviendront celles qui rempliront les stades et feront monter les audiences.

C’est également un enjeu économique pour la pratique car elle ne s’adresse pas au même public que l’équivalent masculin, elle n’attire donc pas les mêmes sponsors. Cette compétition pourrait donc permettre à la Fédération d’élargir son champ d’action en utilisant cette visibilité pour atteindre des cibles qu’elle ne peut pas atteindre via le football masculin.

Enfin, une compétition réussie, associé à un bon parcours de l’équipe de France pourrait également permettre au football féminin de compter de nombreuses nouvelles joueuses à la rentrée 2019, un objectif assumé par la FFF :

« L’héritage que nous voulons laisser après ce mondial est très important pour nous. Nous avions 82 000 licenciés en 2011. Nous sommes aujourd’hui à 165 000. Nous visons la barre des 200 000 en 2019. »
BRIGITTE HENRIQUÈS, VICE-PRÉSIDENTE DE LA FÉDÉRATION

#DareToShine#LeMomentDeBriller

Clémence Bouscasse

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